mercredi 10 avril 2013

Pourquoi le socialisme produit la pauvreté ?





Le socialisme est un désastre économique.

Pourquoi ?

Prenons deux produits courants pour différencier la liberté du commerce et le socialisme. Je choisis des oranges et des citrons.


La liberté du commerce


Si j’échange trois oranges contre un citron, c’est que j’attache plus de valeur à ce citron qu’à ces trois oranges. En effet, j’avais très envie du citron car je veux utiliser le zeste pour faire un gâteau, et le jus pour faire une sauce.

Par rapport à une valeur objective de 1 pour ce citron, disons que je lui accorde une valeur subjective de 1,2.

De l’autre côté, si mon fournisseur de citron accepte l’échange, c’est qu’il attache plus de valeur à ces trois oranges qu’au citron. Mon fournisseur aime prendre un petit déjeuner avec des fruits pressés, et il préfère un grand verre de jus d’orange plutôt qu’un petit verre de jus de citron.

Par rapport à une valeur objective de 1 pour ces trois oranges, disons que mon fournisseur leur accorde une valeur subjective de 1,2.

Comme il y a une différence dans la valeur perçue par chacun, nous avons tous les deux envie d’échanger.

C’est le fondement de la liberté du commerce. Elle génère de la valeur.


Le socialisme

L’Etat constate que les agrumes sont bénéfiques pour apporter de la vitamine C. Il va donc mesurer le besoin, et stimuler la production.

Les consommateurs reconnaissent le bien-fondé de cette production et se réjouissent de cette idée. L'Etat a  commis un mensonge séduisant en faisant croire qu'il répondait aux besoins, alors que certains sont omis.

L’Etat organise la distribution d’oranges et de citrons, en quantité adaptée chaque mois, avec l'approbation des masses.

Mais ce que l’Etat omet, c’est que j’ai besoin d’un citron aujourd’hui pour mon gâteau et ma sauce. Pour mon besoin actuel, ma réserve d’orange a une valeur subjective plus faible que sa valeur objective.

Par rapport à une valeur objective de 1 pour ces oranges, elles ont pour moi une valeur subjective de 0,8.

Quant à celui qui a consommé ses oranges, et à qui il reste un citron, il veut du jus de fruit plutôt que de faire un gâteau et une sauce.

Par rapport à une valeur objective de 1, disons que le propriétaire du citron lui accorde une valeur subjective de 0,8.



Résumons.


Dans une chaîne de production avec plusieurs étapes, la liberté du commerce permet d’ajouter de la valeur.

Par exemple, si le processus de fabrication a quatre étapes, la valeur sera de 1,2 X 1,2 X 1,2 X 1,2 = 2,07. La valeur a doublé.


A l’inverse, le socialisme enlève de la valeur à chacun des quatre stades de réalisation, soit 0,8 X 0,8 X 0,8 X 0,8 = 0,41. La valeur s’est réduite de plus de 50%.


Ces principes ont une application pratique : les expériences désastreuses constatées au XX° siècle. Les queues devant les magasin d'alimentation sous le socialisme soviétique sont la conséquence directe de l'orgueil qui consiste à croire que l'on peut connaitre les besoins de quelqu'un à sa place. C'est aussi prétentieux qu'absurde.

Mais il reste  un parti socialiste en France. Ce parti tient par la force du mensonge.

La solution politique ?

C’est d'abord de se débarrasser du socialisme en mettant en lumière sa nature viciée.

C'est ensuite de rétablir le droit de commercer sans contraintes abusives, en protégeant ceux qui sont évincés des échanges.




Webographie

Sur la protection des évincés par le revenu minimum, voir par exemple un développement ICI, sous forme de dialogue platonicien.

Sur l'unification des allocations, voir par exemple ICI.

Sur la conception subjective de la valeur, voir le chapitre 3 des "Principles of Economy", Carl Menger, ICI en langue anglaise. En langue française il y a un aperçu sur Wikipédia ICI.


Bibliographie

Sur une décision socialiste visant à produire des oranges : "Les orangers du lac Balaton" de Maurice Duverger, éditions Seuil. L'idéologie omettant l'importance du climat, la culture des oranges fut un échec.




Pour une vue plus globale des solutions, voir l'article "Douze référendums pour réhabiliter la France".

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